M Amani, M Manirakiza, B Kagorore, JB Ngomirakiza
30-Apr-2025
Introduction : Le COVID 19 est une pandémie mondiale déclarée par l’OMS le 30/01/2020. Le premier cas a été déclaré au Burundi le 31 Mars 2020. L’objectif de notre travail était d’étudier les anomalies du bilan hépatique au cours du SARS CoV2 et leur impact sur le pronostic de la maladie. Méthodologie : Il s’agit d’une étude rétrospective mono centrique, descriptive et analytique qui s’est déroulée sur une période de 2 ans (2020-2021). Cette étude a porté sur 115 patients qui ont été hospitalisé à l’Hôpital BUMEREC. Résultats : 155 patients avaient réalisé un bilan hépatique au cours de l’hospitalisation. L’âge moyen des patients étaient de 60 ans avec un intervalle entre 22 et 97 ans. La prédominance masculine avec 59,50% soit un sex ratio de 1,46. Les comorbidités les plus retrouvées étaient l’HTA et le diabète avec les taux respectifs de 31,30 % et 29,57%. Les signes cliniques les plus fréquents étaient : la toux, fièvre et asthénie avec des taux respectifs de 87,83%, 73,04%, 53,91%. 74,78% avaient une maladie légère à modéré et 25,22 % avaient une maladie sévère. Taux ASAT/ALAT> 2N, GGT>2N et PAL>1,5 N étaient respectivement de 43,47%, 20% et 9,57% des patients. L’aggravation clinique pendant l’hospitalisation était observée chez 41,74 % et la mortalité hospitalière était de 15,65%. Les moyennes respectives des ASAT, ALAT, GGT et PAL chez les patients décédés étaient de 118, 131, 118 et 289. Il existe un rapport statistiquement significatif entre la profondeur de la perturbation du bilan du bilan hépatique et la mortalité des patients. Conclusion : Le COVID-19 est fréquemment associé à une légère perturbation du bilan hépatique. Les patients ayant une profonde anomalie de la biologie hépatique sont susceptibles d’évoluer vers une maladie grave.
Covid 19, Cytolyse, Cholestase